Virtuelle, mon amour...

Publié le par Ayma

Lire est une activité de solitaire… c'est dans les pages d'un livre ou dans les méandres de la toile qu'on peut

trouver les réponses à nos questions…

Ou bien la réponse peut être une question… Eternel questionnement, miroir aux reflets multiples, labyrinthe au fil

d'ariane sans fin… L'hisoire que je voudrais partager est celle d'un miroir aux chimères… Parce que le net est

cette machine infernale ou tout est permis…
L'illusion de la rencontre est si forte parfois qu'elle peut nous

transporter dans un monde parallèle sans frontières où se perdre devient le tombeau vivant des novices qui se

font avoir.

Virtuelle, mon amour…

Je l'ai rencontrée il y a quatre ans de cela sur un forum et elle m'a envoutée, ensorcelée, scotchée à mon écran. Un

véritable oeil de gorgone virtuel… Sensualité au-delà de la perversité ! En toute confiance, ce piège infernal s'est

refermé sur moi, aspirant mes heures et mon sang car derrière chaque écran se trouve un être de chair et de sang

avec ses espoirs, ses doutes, ses rêves de devenir… J'ai tout de suite plongé et le temps pour moi n'avait plus

aucune durée... Je lui consacrais toutes mes heures et le leurre de la rencontre se noyait dans la magie de ses

mots... Erudite, sensuelle, déesse... Qui était-elle ? Je me suis depuis toujours posée la question... Et j'ai

aujourd'hui la certitude d'avoir une réponse... Ou plutôt le point de départ d'une réponse car sous le masque de

l'identité si réelle qu'elle soit demeure le secret de ce qui a fait ce qu'elle est devenue : une parfaite monstruosité

humaine. Je sais également que cette histoire, je ne suis pas la seule à l'avoir vécue. Malheureusement bien

d'autres jeunes personnes se sont fait prendre au piège de cette femme sans visage ou plutôt de cette femme

aux cent visages... Les critères de sélection de cette sirène sont :

La solitude : la proie est sans famille, sans amis, elle vit seule...

L'éloignement : la proie est loin géographiquement mais aussi socialement...

La fibre littéraire : peu importe les fautes d'orthographe, c'est la sensibilité qui compte, disons plutôt la

fragilité...

 

Publié dans imposture...

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V
merci ! et merci de ce temple de sobriété ou un coeur brûlant s'ouvre , telle une fleur!<br /> c'est tranquille ici !
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B
L'expression est une " parfaite monstruosité humaine", c'est un oxymore... mais c'est compliqué d'expliquer en quelques lignes, c'est plutôt un ressenti...<br /> <br /> Tu es mon premier lien, chère amie<br /> Bise à toi
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V
salut <br /> à quoi reconnais-tu une " monstruosité humaine" <br /> bien à toi <br /> val
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